Bertrand Delanoë et Frédéric Mitterrand condamnent l’attaque contre les locaux de Charlie Hebdo dont la rédaction a trouvé asile chez Libération
A la suite de l’incendie criminel du siège de l’hebdomadaire satirique, Charlie Hebdo, dans la nuit de mardi à mercredi 2 novembre, le maire de Paris a exprimé sa «consternation» et sa «colère». Bertrand Delanoë a condamné «avec la plus grande fermeté cette manifestation de haine et d'intolérance. Je rappelle que la liberté d'expression, notamment celle des journalistes, constitue le socle de notre société républicaine.» La Ville de Paris est prête à appuyer les collaborateurs de Charlie Hebdo pour retrouver des locaux.
De son côté, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a condamné «les intimidations dont a fait l’objet Charlie Hebdo ces derniers jours et l’attaque de sa rédaction (…) La liberté de la presse est indissociable du suffrage universel. C’est une condition pour que toute démocratie puisse se développer sereinement. Il n'y a pas de démocratie sans irrévérence, sans parodie ou sans satire.» Le ministre a exprimé sa «plus profonde solidarité aux journalistes et aux équipes de Charlie Hebdo et à ses lecteurs.»
Nicolas Demorand, Président et Directeur de la publication de Libération, annonçait sur son fil twitter l'arrivée la rédaction de Charlie Hebdo à 13h00 dans les locaux de Libération.
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