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40% des abonnés envisagent de résilier leur abonnement de streaming, selon Simon-Kucher

40% des abonnés envisagent de résilier leur abonnement de streaming, selon Simon-Kucher
20% à 40% des abonnés envisagent de résilier leur abonnement de streaming au cours de l'année prochaine.

La dernière étude du cabinet de conseil  Simon-Kucher, « Global Streaming Study », sur le comportement et les préférences des consommateurs en matière de streaming révèle que si les abonnés perçoivent les prix des grands acteurs comme cohérents avec la valeur perçue de leur produit, leur positionnement actuel ne laisse que peu ou pas de place à des augmentations de prix directes. Augmenter les prix sans augmenter la valeur perçue du produit pourrait être coûteux pour les plateformes de streaming, entraînant des risques de résiliation sur un marché concurrentiel.

L’étude révèle que les consommateurs ne perçoivent que des différences mineures entre les offres des plateformes dominantes tels que Netflix et Amazon, et que leur appétit pour de nouvelles offres s’accroît.

Selon cette même étude, 20% à 40% des abonnés envisagent de résilier leur abonnement de streaming au cours de l’année prochaine, avant même de prendre en compte les augmentations de prix, et 40%  envisageraient de résilier leur abonnement si les prix augmentaient d’au moins 20%.

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D’ailleurs, la majorité des abonnés s’attendent à ce que les prix des plateformes augmentent l’année prochaine, en particulier ceux de Netflix (64%). Parmi les principaux acteurs, Apple TV+ se distingue par le fait qu’il est le seul service de streaming dangereusement proche de sortir du « couloir de cohérence » lorsqu’il s’agit de mesurer la valeur perçue et le prix.

La lutte contre le partage de codes porte ses fruits : l’exemple de la Grande-Bretagne

D’après les résultats du Baromètre OTT NPA Conseil / Harris Interactive, la pénétration de la SVoD a marqué le pas, comme en Grande-Bretagne, en revenant à 52,9% à la fin du deuxième trimestre 2023, soit plus de deux points de moins qu’à la fin du premier trimestre. Mais deux tendances opposées se cachent sous ce chiffre global, qui agrège les abonnés – effectivement – payants et ceux qui recourent au partage de codes. Les premiers sont quasiment stables sur trois mois, et en hausse sensible sur un an ; les seconds sont en baisse très significative. Chez Netflix principalement, qui a lancé le 23 mai sa campagne visant à lutter contre le partage de codes. Mais aussi chez les autres streamers, dont certains – Disney a minima – ont annoncé un tournant similaire.

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