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51% des jeunes estiment que le partage d’informations sur les réseaux sociaux par des non journalistes est une bonne chose

51% des jeunes estiment que le partage d’informations sur les réseaux sociaux par des non journalistes est une bonne chose
L’enquête, menée auprès de plusieurs tranches d'âge, montre que 51% des moins de 35 ans estiment que le partage d’informations sur les réseaux sociaux par des individus non journalistes est une bonne chose.

Les Relocalisateurs, Verian et La Croix publient une étude qui révèle un contraste saisissant entre les jeunes et les adultes dans leur perception du partage d’informations sur les réseaux sociaux. Alors que ces plateformes continuent de jouer un rôle central dans la diffusion d’actualités, notamment par des non-professionnels des médias, les avis divergent fortement en fonction des générations.

Les jeunes plus favorables aux réseaux sociaux

L’enquête, menée auprès de plusieurs tranches d’âge, montre que 51% des moins de 35 ans estiment que le partage d’informations sur les réseaux sociaux par des individus non journalistes est une bonne chose. À l’inverse, 35% de cette catégorie d’âge considèrent cette pratique sous un angle négatif.

Chez les plus de 35 ans, la tendance s’inverse. 59% des adultes perçoivent le partage d’informations non vérifiées par les médias traditionnels comme une mauvaise chose, contre seulement 27% qui y voient un avantage. Cette fracture générationnelle met en lumière une différence profonde dans la façon dont les réseaux sociaux sont utilisés et perçus comme source d’information.

La publicité sous pression

L’étude explore également la relation des utilisateurs aux publicités en ligne, un sujet particulièrement sensible pour les plateformes numériques. La pression publicitaire, notamment la fréquence et la durée des interruptions, est souvent critiquée par les utilisateurs. Les résultats de l’enquête montrent que les coupures publicitaires courtes et moins fréquentes sont jugées moins intrusives, améliorant l’expérience des utilisateurs. Cela suggère que les plateformes doivent ajuster leur modèle de diffusion publicitaire pour répondre aux attentes de leur audience, de plus en plus exigeante.

L’attention, un enjeu majeur

En matière de publicité, la mesure de l’attention devient un indicateur clé de performance. Les formats publicitaires capables de capter l’attention pendant au moins deux secondes sont désormais considérés comme plus efficaces. Ces résultats indiquent une évolution des critères de succès publicitaire, où l’attention de l’utilisateur devient aussi importante que la portée ou la fréquence d’exposition.

Cette étude révèle une fracture importante entre générations quant à l’usage et la perception des réseaux sociaux comme source d’information. Pour les jeunes, ces plateformes représentent un moyen légitime et pertinent de diffuser des actualités, tandis que les adultes restent plus attachés aux médias traditionnels. De leur côté, les annonceurs et les plateformes doivent ajuster leurs stratégies publicitaires pour capter et maintenir l’attention d’une audience de plus en plus fragmentée et méfiante à l’égard de la surabondance publicitaire.

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