Nice-Matin repris par ses salariés soutenus par Bernard Tapie
En redressement judiciaire depuis fin mai, Nice-Matin (ex-propriété de Groupe Hersant Médias) est désormais la propriété de coopérative des salariés de Nice-Matin, soutenue financièrement par Bernard Tapie. Le tribunal de commerce de Nice a rendu cette décision vendredi dernier. Le groupe Rossel, déjà opérateur de plusieurs titres de PQR dans le Nord et l’Est de la France, était également candidat à la reprise. Le choix du tribunal implique 159 départs «volontaires» (14,5% des effectifs), mais aucun licenciement.
Les salariés de Nice-Matin ont rassemblé un financement de 14,2 millions d'euros, dont 8 millions de promesses de ventes d'actifs à l'homme d'affaires Bernard Tapie, intéressé par 50% de Corse-Matin ainsi que par les murs de quatre agences locales.
Bernard Tapie étend donc son influence dans le bassin méditerranéen français. Déjà propriétaire de La Provence, il est partenaire de la reprise de Nice-Matin et accède à 100% du quotidien Corse-Matin.
Selon la dépêche AFP reprise sur le site de Nice-Matin, le groupe Nice-Matin va devoir mettre en place une stratégie numérique offensive pour compenser la baisse de la diffusion papier des titres. Les salariés entendent maintenir les 14 éditions différentes des titres Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin (160 000 exemplaires au total).
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