Après avoir étudié la trace digitale des enseignes bancaires et de grande distribution, Iligo et GroupM Interaction ont mesuré la trace laissée dans les esprits des consommateurs par les marques automobiles sur Internet.
Cette notion s’articule autour de trois dimensions : la Perception (les internautes jugent-ils les marques légitimes dans l’univers digital ?), la Trace (se souviennent-ils de leurs présences dans cet univers ?) et l’Interaction (ont-ils interagi avec elles dans cet univers ?).
En moyenne, le niveau de perception des 20 premières marques du secteur Auto est de 37%, un niveau «relativement faible dans la mesure où Internet est devenu un vecteur d’information très important sur l’automobile». Le top 5 est constitué de Renault, Audi, Citroën, Peugeot et BMW.
Le niveau de trace digitale des 3 leaders français est compris entre 50 et 60%, dominant ainsi d’une courte tête les marques «Premium» (Audi, BMW, Mercedes).
En général, les traces sont supérieures sur les intentionnistes à l’achat, «preuve de la place prise par Internet dans le parcours d’achat». Plus les marques «font rêver», meilleures sont leurs traces digitales relatives. De ce fait, les conversations générées par les marques sur le Web et le search sont «plus corrélées à la trace digitale que la seule communication display».
Pour cette étude, 1 244 internautes de 16-65 ans ont été interrogés on line entre le 2 et le 16 septembre 2010.
