Paris sportifs : le régulateur demande la modération de la pub pendant les JO
L’Autorité nationale des jeux (ANJ) a demandé aux opérateurs de paris sportifs de modérer « de manière significative » leur stratégie promotionnelle, notamment pendant la période de l’Euro 2024 et des Jeux olympiques de Paris.
L’ANJ a en outre retoqué partiellement la stratégie promotionnelle de Winamax, sur le volet « bonus et gratifications financières », c’est-à-dire les gains proposés.
Le régulateur estime que « compte tenu du volume considérable de gratifications financières envisagé, de leur distribution permanente à chaque action de jeu et du fait qu’elles puissent être converties en pari ou en poker », la stratégie de Winamax présente « un risque important d’intensification des pratiques de jeu, ce risque étant exacerbé chez les joueurs les plus fragiles ».
Winamax devra déposer un nouveau dossier au plus tard le 15 février.
L’ANJ examine chaque année les stratégies promotionnelles des 16 opérateurs en ligne agréés en France, de la Française des Jeux et du PMU.
En 2024, les investissements promotionnels prévus progressent de 14% par rapport à 2023, les opérateurs souhaitant investir 670 millions d’euros avec une concentration entre mai et juillet, correspondant à l’Euro de football (du 14 juin au 14 juillet en Allemagne) et aux JO de Paris (du 26 juillet au 11 août).
Selon l’ANJ, 30% des investissements seront alloués sur ces 3 mois.
À lire aussi
Stéphane Guerry (Havas Play) : « Quand les JO commencent, l’engouement et la ferveur sont sans commune mesure »
Pour les athlètes, comme pour les annonceurs associés aux JO, les préparatifs sont en cours et les enjeux sont de taille. Stéphane Guerry (Havas Play) nous détaille la feuille de route des marques avant l'événement.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous