Ad-blockers : quels sont les pays, les navigateurs et les sites les plus touchés ?
Le psychodrame qui a entouré la décision prise par Free d'activer par défaut une option de blocage des publicités, début janvier, a fait resurgir un débat presque aussi vieux que le Web : la place des ad-blockers au sein d'un écosystème qui repose en grande partie sur la publicité. Entre des internautes excédés par certains sites dont les pages ressemblent à des sapins de Noël publicitaires et des éditeurs qui défendent leur business model, la tension est palpable. Pour preuve, la forte augmentation du taux de pénétration des ad-blockers. «Le taux de pénétration était en moyenne de 9,26% en mai 2012 aux Etats-Unis et dans l'Union Européenne, il est passé à 11,79% en mai 2013, explique Ido Yablonka, CEO de Clarity Ray, un service anti ad-blocker. A ce rythme-là, le ratio atteindra les 15% en mai 2014.»
AdBlock Plus touche 1,1 million d'internautes en France.
Le marché est dominé par deux acteurs. AdBlock Plus est sans doute le plus connu d'entre eux. Le projet a été lancé en 2006 par Wladimir Palant, l'un des développeurs les plus actifs de la solution open-source AdBlock qui avait vu le jour en 2002. Très rapidement, AdBlock Plus est devenue l'extension Firefox la plus populaire au monde. Son porte-parole, Till Faida, expliquait au JDN début janvier 2013, que sa solution touchait plus de 8 millions d'internautes aux Etats-Unis, 6,8 millions en Allemagne et 1,1 million en France. Sur Chrome, c'est l'application AdBlock (qui n'a aucun rapport avec les deux projets cités plus haut), qui a su devenir leader des solutions d'ad-blocking, avec plus de 16 millions d'utilisateurs.
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