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Avec +4,9% (hors Internet) d’investissements publicitaires brut, le mois d’octobre affiche la plus faible évolution de l’année d’après Kantar Media

Avec +4,9% (hors Internet) d’investissements publicitaires brut, le mois d’octobre affiche la plus faible évolution de l’année d’après Kantar Media

Le mois d’octobre 2010 se caractérise par la plus faible évolution des investissements médias hors internet depuis le début de l’année (+4,9%), selon la pige publicitaire de Kantar Media. La publicité extérieure (-4%) et, pour la première fois depuis janvier, la radio (-1,4%) sont en berne quand la télévision (+11,4%), la presse (+2,4%) et le cinéma (+61,5%) continuent de progresser.
Sur le cumul annuel, le marché publicitaire présente une forte croissance à +10,8%. Tous les médias sont à la hausse et la télévision contribue pour plus de moitié (56%) à la croissance du marché.
Parmi les évolutions sectorielles, on note un repli des investissements TV de l’alimentation sur le mois d’octobre (-3,4%).
Les annonceurs de la mode sont très dynamiques sur les quotidiens nationaux tant sur le mois d’octobre (+24,4%) que sur le cumul annuel (+64,6%) alors que les constructeurs automobiles se replient en octobre (-14,3%) malgré le Mondial. Sur le cumul annuel, les 3 premiers secteurs investissant sur les magazines que sont la mode (+25,9%), l’hygiène beauté (+19,0%) et la distribution (+10,5%) affichent des budgets en forte hausse.
En octobre, un secteur sur deux se désengage du média radio, comme la distribution (-3,6%) ou l’automobile/transport (-7,1%) qui maintiennent pourtant des budgets en hausse sur le cumul annuel (+8,7% et +10,8%).
A lui seul, le secteur voyage tourisme (-46,7%) contribue pour 83% au déficit du média publicité extérieure en octobre qui subit également les importantes coupes budgétaires des secteurs télécommunications (-18,8%) et distribution (-4,5%).
Enfin, la part de marché de l’Internet display s’élève à 12,0% sur le cumul avec des recettes brutes en octobre plus faibles qu’en septembre (-8,8%). La première source de revenus du média reste les établissements financiers qui totalisent 11,1% des investissements sur la toile contre une part de voix à 7,4% sur l’univers plurimédia (web inclus).

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