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BeIN Sports dénonce les « violences » et maintient la Ligue 2 le vendredi

BeIN Sports dénonce les « violences » et maintient la Ligue 2 le vendredi
Le directeur de l'antenne de beIN Sports Florent Houzot a dénoncé jeudi les « violences » subies par ses équipes dans certains stades de Ligue 2 de la part de supporters qui s'opposent à la diffusion de matches le vendredi et non le samedi.

Le directeur de l’antenne de beIN Sports Florent Houzot a dénoncé jeudi les « violences » subies par ses équipes dans certains stades de Ligue 2 de la part de supporters qui s’opposent à la diffusion de matches le vendredi et non le samedi.
« C’est totalement hallucinant, l’image de beIN Sports est salie, dévalorisée, et nos retransmissions de L2 sont dégradées à cause des manifestations de violence », a-t-il regretté, alors que sa chaîne, qui présentait sa rentrée à Saint-Cloud, « investit dans la Ligue 2 depuis ses débuts en 2012 ».

Violences envers les équipes

Florent Houzot, également directeur de la rédaction des programmes, a dénoncé « la violence, quand nos commentateurs et nos cadreurs sont agressés avec des lasers pendant 90 minutes, quand on attaque nos moyens techniques comme à Lorient, où on se retrouve avec un car régie immobilisé trois semaines ».
Depuis le début de la saison, des banderoles de protestation ont fleuri en tribunes, plusieurs matches ont été interrompus par des jets de projectiles, et le 24 août à Lorient, des dizaines de supporters cagoulés ont dégradé des cars de télévision devant assurer la diffusion du match contre Grenoble.
« Lire une banderole BeIN tue le foot, outre que c’est totalement faux, c’est même l’inverse, franchement c’est limite », a repris Houzot. « On investit 40 millions d’euros par saison ».

Dialogue entre l’ANS et beIN Sports

L’Association nationale des supporters (ANS) et le diffuseur ont entamé le dialogue. « La réunion de la semaine dernière était parfois tendue », a relaté le dirigeant, « on doit se revoir, mais il faut que ce soit dans un climat de sérénité et que les violences cessent ».
« La balle est dans le camp des clubs et de la LFP », a-t-il estimé.
« Une grande majorité de l’écosystème comprend la case du vendredi. Si on décide que c’est le samedi, ce sera sans beIN Sports, et ce ne sera plus 40 millions d’euros. Le samedi ce n’est pas possible, notre catalogue (de sports à diffuser, NDLR) et très riche », a-t-il ajouté.
Florent Houzot a rappelé que « pendant huit ans le multiplex a été le vendredi soir » sur beIN Sports, jusqu’en 2020. C’est Prime Video, la chaîne d’Amazon, qui avait fixé la date du samedi, mais « elle n’a pas souhaité continuer », rappelle-t-il.

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