Depuis son arrivée sur le marché français en tant que diffuseur exclusif de la Ligue 1 pour les cinq prochaines années, DAZN fait face à une vague de critiques, notamment concernant le prix de son abonnement, qui incite certains spectateurs à se tourner vers des options illégales. Brice Daumin, PDG de DAZN France et Suisse, livre au Parisien, son premier bilan après trois journées de championnat, affirmant être satisfait des premières performances techniques : « Une mise en place et une exécution aussi rapide et sans un bug, personne ne l’a fait avant ».
Cependant, DAZN doit faire face à des critiques liées à son approche éditoriale plus légère et à l’absence d’émissions dédiées, ce que Brice Daumin défend en affirmant que la stratégie est de rester proche du fan avec une offre immersive et adaptée au monde digital : « Pertinence, légèreté, immersion ». Quant au nombre d’abonnés, il est encore trop tôt pour communiquer des chiffres, mais Brice Daumin assure que la société est engagée dans un « marathon », soulignant que DAZN diffuse également des événements comme la Ligue des champions féminine et des compétitions de sports de combat.
Le prix de l’abonnement à 29,99 € a également fait l’objet de critiques, ce à quoi Brice Daumin répond : « Tout le monde parle du prix en disant que c’est plus cher. Mais plus cher par rapport à quoi ? » Il rappelle que l’offre actuelle n’est pas plus coûteuse que les précédentes. Concernant le piratage, qui a explosé depuis le lancement, il le qualifie de « vol » et se dit préoccupé par la promotion de ces pratiques dans la presse, en dénonçant des réseaux criminels derrière ces actions : « Aujourd’hui, quand vous lisez que Telegram est une alternative à DAZN… C’est faux et archifaux. C’est le vol qui est une alternative à DAZN. »
