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Cauet assigne NRJ en justice pour revenir à l’antenne

Cauet assigne NRJ en justice pour revenir à l’antenne
Cauet « ne demande qu'une chose, c'est de pouvoir retourner sur l'antenne de NRJ et animer son émission » - Crédit : AFP

L’animateur Sébastien Cauet, dont l’émission sur NRJ a été interrompue fin novembre après l’ouverture d’une enquête pour viol, a assigné la radio en justice pour demander son retour à l’antenne.

« Ses sociétés et lui ont assigné NRJ » devant le tribunal de commerce de Paris « pour obtenir à titre principal l’exécution forcée de leurs accords et la possibilité de revenir à l’antenne », a indiqué son avocat Me Frédéric Lamoureux, confirmant une information de franceinfo.

Selon lui, une première audience de procédure a eu lieu devant le tribunal de commerce de Paris et une deuxième est prévue le 29 janvier. La décision ne devrait pas être rendue avant plusieurs semaines.

« Sébastien Cauet et Be Aware, sa société de production, ont échangé depuis plus d’un mois avec NRJ sur le retour à l’antenne, mais aujourd’hui il n’y a pas d’accord conclu », a poursuivi l’avocat de l’animateur.

« En tant que chef d’entreprise, il doit veiller à la situation de sa société et de ses employés, et il n’y a pas d’autre solution que de demander au juge de trancher quand on n’arrive pas à s’entendre », a fait valoir Me Lamoureux.

Cauet « ne demande qu’une chose, c’est de pouvoir retourner sur l’antenne de NRJ et animer son émission », a-t-il assuré.

Retrait provisoire depuis novembre

La radio avait annoncé le 22 novembre « le retrait provisoire » de l’antenne de son animateur, après l’annonce d’une plainte pour viol à son encontre. Il y présentait depuis 2010 (avec une interruption en 2017-2018) l’émission « C’Cauet », du lundi au vendredi de 15h00 à 19h00.

L’animateur de 51 ans est désormais visé par plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles, accusations qu’il conteste vivement.

L’enquête, initialement ouverte sur la base d’une plainte déposée le 18 novembre au parquet de Bourg-en-Bresse, est entre les mains du parquet de Paris, et confiée à la Brigade des mineurs de la police judiciaire de la capitale.

Parallèlement, Cauet a lui-même déposé des plaintes pour tentative d’extorsion de fonds, dénonciation calomnieuse et harcèlement.

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