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Editis dévoilera un plan stratégique début 2024

Editis dévoilera un plan stratégique début 2024
Editis (avec des maisons comme Robert Laffont, Le Robert, Nathan, Plon, etc.) est le numéro deux français de l'édition, derrière Hachette Livre (Grasset, Larousse, Livre de poche, Hatier, etc.), qui réalise environ deux tiers de son activité en dehors de la France.

Pour s’imposer face au leader de l’édition Hachette, le groupe Editis, désormais propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, dévoilera un plan stratégique sur trois à cinq ans au premier trimestre 2024, annonce son nouveau patron, Denis Olivennes, au Figaro.

« Nous nous sommes laissés trois mois, à partir d’aujourd’hui, pour en dessiner les contours avec les équipes », précise l’ex-directeur de Libération dans sa première prise de parole depuis qu’il a pris la tête du groupe.

Mardi, Vivendi annonçait avoir finalisé la cession d’Editis à Daniel Kretinsky pour 653 millions d’euros. Une opération qui doit permettre à Vivendi de mettre la main sur Hachette Livre, contrôlé par Lagardère.

Editis (avec des maisons comme Robert Laffont, Le Robert, Nathan, Plon, etc.) est le numéro deux français de l’édition, derrière Hachette Livre (Grasset, Larousse, Livre de poche, Hatier, etc.), qui réalise environ deux tiers de son activité en dehors de la France.

« Editis a la chance d’être challenger face à Hachette, qui est remarquable. Alors elle doit être plus créative, plus entreprenante, elle doit prendre plus de risques », explique Denis Olivennes.

« La position d’Editis doit être claire. Bien sûr, un groupe de haute culture plutôt que de prêt-à-penser mais qui aime en même temps la littérature grand public et les best sellers. Surtout, un groupe où règne la liberté éditoriale et qui cultive la diversité des opinions », insiste-t-il.

Il affirme par ailleurs que « la priorité pour les prochaines années n’est pas de se développer à l’international ». Il envisage en revanche de s’intéresser au groupe Humensis (Puf, éditions de l’Observatoire…) si son propriétaire, le réassureur Scor, décidait de s’en séparer.

Interrogé sur la participation de 25% de Daniel Kretinsky dans le distributeur Fnac-Darty, le dirigeant n’exclut pas « que la position de Daniel s’accroisse un jour dans la Fnac. On devra créer alors une muraille de Chine avec Editis ».

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