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Feu vert du CSA pour LCI en TNT gratuite. Pas d’autorisation pour Paris Première ni Planète+

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Feu vert du CSA pour LCI en TNT gratuite. Pas d’autorisation pour Paris Première ni Planète+
Après deux refus, le dernier datant d’août 2014 (voir archive), le CSA a finalement autorisé le passage sur la TNT gratuite de LCI après un nouvel examen (voir archive).  Le conseil a en effet estimé «que la chaîne n’avait plus d’avenir économique dans l’univers de la télévision payante et que son accès gratuit contribuera au pluralisme et à l’intérêt du public». La date du passage sur la TNT gratuite n’est pas encore connue. Le Conseil a en revanche refusé le passage en gratuit de Paris Première (groupe M6) et de Planète+ (Groupe Canal+), estimant que «les situations particulières de (ces chaînes) ne justifiaient pas, en l’état, de déroger à l’exigence générale d’un appel à candidatures ouvert».
Pour le groupe M6, cette décision, «contraire à l’intérêt du public», condamne Paris Première. Le groupe a indiqué qu’il allait former un recours auprès du Conseil d’Etat.
De son côté, le groupe Canal+ «ne renonce pas à ce que sa chaîne Planète soit un jour diffusée sur la TNT gratuite afin d’enrichir une offre documentaire très limitée». Par ailleurs, concernant le passage en gratuit de LCI, dans le contexte d’un «marché publicitaire en décroissance», le groupe a estimé que «la viabilité de l’ensemble des chaînes (d’information gratuites, ndlr) s’en trouve menacée».
Il y a quelques semaines, le CSA avait conclu dans ses études d’impact, que l’arrivée de LCI en gratuit limiterait les impacts sur les recettes publicitaires d’iTélé et BFM TV à court et moyen à terme (voir archive). De son côté, le groupe TF1 s’était engagé à ce que TF1 Publicité ne pratique pas de couplage publicitaire entre LCI et les autres chaînes du groupe (TF1 et les chaînes TNT) ainsi qu’avec les chaînes en régie (voir archive). Pour le groupe TF1, ce passage sur la TNT gratuite représente un investissement d’une vingtaine de millions d’euros en 2016, avec un objectif d’équilibre à horizon 2019. NextRadioTV, qui possède notamment BFMTV, a dénoncé la décision du CSA, estimant que le Conseil avait «renoncé à sa mission de régulation en cédant aux pressions extérieures». Le groupe a déclaré qu’il allait «examiner les voies de droit qu’il va engager devant les juridictions compétentes».

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