Personne n’aura manqué la dernière annonce de Google avant le départ en vacances des « Aoûtiens ». Après de multiples reports et d’effets d’annonces, Google décide finalement de donner le choix à l’utilisateur de permettre ou non l’usage des cookies tiers sur son navigateur Chrome. On semble se diriger vers un équivalent de l’ATT d’Apple lancé en 2021, dont le résultat aujourd’hui est d’environ 80% de refus. Même si les promesses de la Privacy Sandbox sont grandes, il sera impossible de retrouver la granularité des cookies tiers, jusqu’ici essentielle aux problématiques de ciblage et d’adressabilité notamment dans les stratégies d’acquisition et de conversion.
Sans cookies tiers, les conséquences sont très claires :
– fin de l’identification cross-domaines des internautes consentis : dépendance aux données loguées
– fin de clé de réconciliation de la data first-party / second-party : connaissance client / prospect amoindri
– fin du ciblage précis ou de reciblage : reach et précision menacés
– mesures de performances fortement dégradées : baisse de visibilité ROAS* (*Return On Advertising Spend)
Ces limites opérationnelles menacent un ensemble de cas d’usages à forte valeur ajoutée pour les annonceurs et médias (First-party data qualification, onboarding, data collaboration, gestion du consentement, scénarisation UX onsite, retargeting offsite, suivi et optimisation des conversions).
Il est donc urgent pour l’industrie de se préparer et de se familiariser avec les alternatives disponibles pour reprendre le contrôle de sa first-party data, adresser toute son audience, et réduire sa dépendance aux cookies tiers, notamment grâce à l’ID universel.
Les éditeurs ont déjà largement testé et implémenté celles-ci au cours des dernières années. On ne peut pas encore en dire autant des annonceurs qui n’ont pas dépassé quelques courts tests effectués par de grandes marques. Même si les cookies sont encore sur Chrome, le besoin est pourtant bien là et les bénéfices sont immédiats, notamment sur le trafic Safari où les cookies tiers ont disparu depuis 2017.
C’est de ce constat qu’est né le partenariat entre Axeptio, leader des solutions de gestion du consentement utilisateur et First-id, créateur d’une solution d’identification first party, afin de permettre aux clients d’Axeptio de tester First-id, de manière simple et en quelques clics seulement. Ce partenariat nous a semblé évident dans la mesure où First-id et Axeptio partagent des valeurs et missions fondamentales, notamment en matière de :
1. Conformité légale et transparence
2. Respect des préférences utilisateurs
3. Optimisation des campagnes publicitaires
4. Interopérabilité et démocratisation
5. Souveraineté et Facilitation de la gestion des données
First-id est pour Axeptio un partenaire de choix pour permettre à ses clients annonceurs de profiter dès maintenant d’une solution fiable et robuste afin de se préparer à un monde où le cookie tiers n’est plus la norme.
Les clients d’Axeptio pourront signer le contrat First-id en quelques clics depuis la plateforme Axeptio. La bannière de consentement (CMP) est ensuite automatiquement mise à jour pour y inclure le vendor First-id afin que les consentements soient récoltés en bonne et due forme. Enfin, aucune intégration ou configuration côté client n’est nécessaire, First-id est déclenché automatiquement par la CMP Axeptio, et seulement lorsque le consentement positif de l’utilisateur est obtenu.
David Folgueira, CEO de First-id indique « Nous sommes ravis de cette collaboration qui facilite l’implémentation et l’utilisation de First-id. Ce partenariat matérialise la complémentarité de nos expertises pour renforcer l’efficacité des actions marketing et publicitaires de nos clients – activation, retargeting, enrichissement, onboarding, etc -, dans un contexte où la confidentialité et la protection des données deviennent de plus en plus importantes. »
Toujours dans cette optique de démocratiser l’usage des IDs universels, Axeptio et First-id offrent 2 mois pour tester First-id, avant le 31 Décembre 2024.
La rédaction de The Media Leader n’a pas participé à la rédaction de ce contenu.
