«La marque Le Monde n’est pas assez reconnue en tant que telle et à sa juste valeur» Bénédicte Half-Ottenwaelter
Question 100%media : Quatre mois après votre arrivée au Monde Pub, comment voyez-vous la perception de la PQN et du Monde par le marché ?
B.H.O. : Le Media PQN n’est pas assez valorisé en général et je constate que les jeunes mediaplanners ont tendance à le considérer aujourd’hui comme un média du passé.
La marque Le Monde n’est pas assez reconnue en tant que telle et à sa juste valeur. De la même manière, Le Monde Publicité n’a pas atteint le statut de régie de référence sur le marché publicitaire.
Quel type de structure avez-vous mis en place pour faire face aux défis de cette année ?
Nous avons adopté une structure par pôles sectoriels avec une répartition du portefeuille agences. Pour plus de simplicité, il n’y aura qu’un seul interlocuteur pour représenter la marque Le Monde. Enfin, nous avons renforcé notre département Opérations Spéciales.
Quels objectifs visez-vous avec la nouvelle organisation du Monde Publicité ?
En interne, les équipes de la régie avaient une forte logique de territoire. La nouvelle organisation a pour but de défendre les valeurs de la marque avec la mise en place d’une véritable transversalité. La régie devra développer une relation plus forte régie/clients autour de 3 axes : Proximité – Réactivité – Créativité, grâce à une présence terrain plus soutenue auprès des annonceurs et une proactivité plus forte auprès des agences. Nous allons par ailleurs développer nos innovations commerciales comme nous l’avons montré avec Cube, réalisé avec Canal+. Les médias de la marque Le Monde ne sont pas que des supports. Ils véhiculent des valeurs et sont le produit d’hommes de qualité. Nous favorisons les rencontres de la direction du Monde avec nos clients.
En souhaitant pouvoir ainsi contribuer à la revalorisation du media PQN et de la marque Le Monde.
À lire aussi
Baisse du nombre de journalistes tués en 2023, selon RSF
Alors que le conflit entre Israël et le Hamas s'avère particulièrement meurtrier pour les journalistes, 17 d'entre eux y ayant perdu la vie en faisant leur métier, le nombre global de reporters tués dans le monde n'a jamais été aussi bas depuis 2002.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous