Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel, 2014 a été «une année particulièrement riche, une année de consolidation et de maturation des conceptions du régulateur sur les trois enjeux clefs du développement économique, de la cohésion sociale et de la diversité culturelle». Le CSA a publié vendredi le rapport annuel 2014 de ses activités, un document de 208 pages présenté en 7 parties : responsabilité des médias audiovisuels à l’égard du public ; développement économique du secteur audiovisuel ; mesure de l’impact des décisions d’autorisation délivrées par le CSA en 2014 ; indépendance et performance de l’audiovisuel public ; coopération européenne et internationale ; relations institutionnelles et communication ; moyens et ressources.
Parmi les dossiers en cours du CSA figurent : le choix du futur président de France Télévisions (voir archive) et l’évolution de la programmation culturelle de l’audiovisuel public, la situation actuelle à Radio France (voir archive), la restructuration technologique de la plateforme TNT, le développement de la RNT (voir archive), l’évolution du régime juridique des services de médias audiovisuels à la demande (SMAD)…
Deux nouveaux membres du CSA – Nicolas Curien et Nathalie Sonnac – ont été nommés le 26 janvier 2015 (voir archive) et le Conseil compte désormais 8 membres au lieu de 9.
Parmi les échéances majeures de cette année, le groupement des 28 régulateurs européens des services de médias audiovisuels (ERGA), créé en février 2014, se réunira au mois d’avril 2015 sous la présidence du CSA français. «C’est en effet au niveau de l’Union que se construira l’avenir de la communication audiovisuelle, par la promotion et le développement d’un grand espace de liberté, de culture et de paix, résistant aux assauts de l’ignorance et de la brutalité qui ont récemment frappé les pays d’Europe, en particulier la France», souligne le CSA dans l’introduction de son rapport, intitulée «2014 : Société, Economie, Culture», «trois mots qui donnent le "la" de son action».
