Le poids économique de l’audiovisuel, de la publicité, de la presse et du livre, détaillé par le ministère de la Culture et de la Communication

Le ministère de la Culture et de la Communication consacre un numéro de sa publication «Culture Chiffres» au «poids économique direct de la culture» au cours des années 1995-2011.
La publicité fait partie, avec l’architecture, des activités culturelles les plus touchées par la crise en 2008-2009. Le poids des agences de publicité dans la valeur ajoutée s’est stabilisé de 2008 à 2011 alors que la tendance était à l’augmentation depuis les années 2000. Il est de 14,9% en 2011 versus 11,2% en 1995. Sur la même période, la part du secteur audiovisuel est passée de 22,3% à 27,8% tandis que celle du livre et de la presse a fortement reculé, passant de 26,1% à 12,8%.

La part des dépenses culturelles des ménages consacrées à l’audiovisuel a régulièrement augmenté, passant de 25% en 1995 à 30% en 2011. Elle intègre les recettes perçues dans les salles de cinéma qui ont augmenté en moyenne chaque année de 4% entre 1995 et 2011. Selon Yves Jauneau, du département des études, de la prospective et des statistiques, «les recettes publicitaires des radios et télévisions – un bon indicateur de la dynamique de l’activité dans ces secteurs – sont elles aussi restées bien orientées, augmentant de 2,3% en moyenne chaque année, malgré un léger ralentissement depuis 2003».
Les ménages, qui consacraient 56% de leurs dépenses culturelles à l’achat de livres ou de journaux en 1995, n’en consacrent plus que 45% en 2011.
Sur la même période, la consommation de disques a chuté, passant de 10% des dépenses des ménages en 1995 à 3% en 2011. La part consacrée au spectacle vivant est, elle, en constante augmentation passant de 8% en 1995 à 20% en 2011.