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Les réseaux sociaux de BFM et RMC brièvement piratés, les locaux de CNews menacés

Les réseaux sociaux de BFM et RMC brièvement piratés, les locaux de CNews menacés

Des messages signés du groupe de hackers Epsilon sont apparus samedi après-midi sur les comptes X d’Altice Media. Des posts malveillants qui faisaient mention de l’attentat de Moscou et le hashtag #FreePalestine. Ils ont été rapidement effacés.

« Nos comptes réseaux sociaux BFM-RMC sont actuellement victimes d’un piratage, des messages malveillants ont été publiés et sont progressivement effacés. Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la situation. Des poursuites seront engagées pour identifier les auteurs » indiquaient, samedi après-midi, les réseaux sociaux et sites web de BFM et RMC.
Vers 15h45, plusieurs posts sont apparus sur plusieurs comptes du réseau X, notamment ceux de BFMTV, RMC, BFM Business ou encore des émissions Apolline Matin et des Grandes Gueules.

Le premier post écrivait « Coucou c’est Epsilon ! #FreePalestine » avec une image floutée d’un intervenant sur une chaîne de télévision. Le second tweet dit « Bah alors @KremlinRussia_E on a perdu des membres ? Ça vous apprendra à mal parler du président Macron #cheh #bahalors » avec un lien vers le groupe Telegram et des vidéos. Les posts faisaient mention des hashtags #FreePalestine, #hackedbyepsilon et #epsiloned.

Le 1er mars 2024, le groupe de hackers Epsilon avait déjà revendiqué une cyberattaque de LDLC, une enseigne de matériel informatique. Les pirates affirmaient alors avoir dérobé les données de 1,5 million de clients, rappelle Ouest-France.

Menaces contre CNews

Selon LeJDD.fr, de nombreux signalements ont été effectués auprès des autorités pour des menaces d’attentats, notamment sur des établissements scolaires des Hauts-de-France. Les locaux de la chaîne CNews, situés dans le 15ᵉ arrondissement, sont également visés par ces messages. Ce dimanche soir, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé que le plan Vigipirate, au niveau 2 pour « sécurité renforcée-risque attentat », passait au niveau le plus élevé : « urgence attentat », après l’attentat de Moscou.

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