|

UGC et Canal+ dévoilent un pack abonnement au cinéma et TV

UGC et Canal+ dévoilent un pack abonnement au cinéma et TV
Cinéma et streaming ne sont pas concurrents, et « les gros consommateurs de cinéma sont aussi les gros consommateurs de séries » et de films en ligne, a souligné le directeur général d'UGC, Samuel Loiseau.

Le réseau de salles de cinéma UGC et le groupe de télévision payante Canal+ ont annoncé mercredi le lancement d’une offre « illimitée » commune pour les jeunes, une nouveauté sur le marché du petit et du grand écran.

Cette offre fait l’objet d’un lancement limité : elle est réservée aux moins de 26 ans et ne sera distribuée qu’à 10 000 exemplaires : 5 000 nouveaux clients de Canal+ et 5 000 déjà abonnés. Son prix, 25,94 euros par mois, est garanti pendant un an.

En couplant télé et cinéma illimité, elle vient bousculer les habitudes du marché, un quart de siècle après l’apparition des premières cartes de cinéma illimitées, lancées à l’époque par UGC.

Canal+ avait déjà surpris fin janvier avec l’annonce d’une nouvelle offre de Freebox, intégrant la chaîne cryptée « en exclusivité ».

Cinéma et streaming ne sont pas concurrents, et « les gros consommateurs de cinéma sont aussi les gros consommateurs de séries » et de films en ligne, a souligné le directeur général d’UGC, Samuel Loiseau.

L’offre présentée par UGC comprend l’abonnement aux chaînes de Canal+ et la carte UGC Illimité, à un prix moins élevé que souscrites seules, soit 21,95 euros d’économies par mois, au tarif hors promotion.

UGC étoffe aussi son offre de cartes illimitées pour le cinéma, avec la création d’offres famille, illimité semaine ou week-end, et revoit les conditions et tarifs de ses cartes.

Avec 50 cinémas et 521 salles en France, UGC est l’un des plus gros acteurs du secteur, avec pour cœur de cible les spectateurs « assidus », quand son grand concurrent, Pathé, a décidé désormais de miser sur la montée en gamme et en tarifs, et les séances « premium ».

Le strict encadrement des cartes de cinéma illimités vient d’être assoupli par les autorités. Il avait été mis en place au début des années 2000, pour répondre aux inquiétudes nées de l’invention de ces formules.

Ces craintes « paraissent aujourd’hui levées : les formules illimitées non seulement n’ont pas bouleversé le marché – elles représentent moins de 10% des entrées – mais elles sont aussi favorables à l’exposition des films les plus fragiles », soulignait un rapport commandé par le gouvernement l’an dernier.

Image

La newsletter

Toute l'actualité des médias et de la publicité chaque jour

S'inscrire gratuitement
Newsletter
Adwanted Inscription