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JCDecaux détaille les manques à gagner économiques et sociaux dus à l’arrêt d’exploitation de l’affichage urbain à Grenoble

JCDecaux détaille les manques à gagner économiques et sociaux dus à l’arrêt d’exploitation de l’affichage urbain à Grenoble

Alors que les contrats portant sur les colonnes d’affichage culturel et les mobiliers 2m² et 8m² de JCDecaux arrivent à échéance le 31 décembre 2014, Grenoble a décidé de ne pas lancer de procédure de mise en concurrence pour leur renouvellement.
Selon JCDecaux, cette décision représente pour la collectivité un manque à gagner annuel important, de l’ordre de 653 000€ HT pour 2014. JCDecaux rappelle que 50% des faces étaient réservées à l’information municipale. Par ailleurs, les acteurs culturels ne disposeront plus de l’affichage que représentent les colonnes Morris dédiées à toutes les formes de spectacles.
Les abris voyageurs qui équipent le tramway et les arrêts de bus de la ville, dont le contrat a été signé avec le Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) de l'agglomération grenobloise, ne sont, eux, pas concernés. Ces mobiliers, leur entretien et leur maintenance resteront financés par la publicité jusqu’en juin 2019. Le SMTC perçoit, par ailleurs, une redevance annuelle supérieure à 500 000 euros HT.  
Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et Codirecteur Général de JCDecaux, a déclaré : «Nous prenons acte de la décision politique du nouveau maire de Grenoble. Nous en déplorons la portée économique et sociale et notons le manque de concertation sur la place du mobilier urbain dans la ville. De nombreuses villes dans le monde ont adopté le concept du mobilier urbain publicitaire et de nouvelles le plébiscitent chaque année. Beaucoup viennent en France, dont nous avons fait la vitrine de nos innovations, pour s’inspirer des mobiliers et services que nous déployons au bénéfice des collectivités. Dans un contexte de crise des finances locales, notre modèle économique basé sur le financement des services par la publicité est plus pertinent que jamais. Nous croyons d’autant plus dans ses vertus que la seule ville au monde à avoir adopté une loi interdisant la publicité, São Paulo, l’a réintroduite au bout de cinq ans et, à l’issue d’un appel d’offres, a confié à JCDecaux l’un de ses contrats publicitaires, celui de ses horloges digitales. JCDecaux et ses équipes sont et resteront les partenaires privilégiés des collectivités qui leur font confiance depuis 50 ans».
 

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