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Pourquoi le New York Times peine comme tout le monde sur mobile

Pourquoi le New York Times peine comme tout le monde sur mobile

«La bataille se gagnera sur le mobile». C'est avec cette prophétie que le PDG du New York Times, Mark Thompson, a dessiné, à l'occasion de la conférence Code/media, les contours du principal défi auquel sont confrontées les entreprises média à l'ère du numérique. A l'époque, le prestigieux quotidien papier venait à peine de digérer une autocritique aussi sévère que salutaire quant à son passage raté vers le Web fixe. Il comprenait alors que la lutte d'audience et de monétisation s'était déjà déportée sur un autre terrain : le mobile. Et celui qui déplorait dans ce fameux rapport : «il y a urgence, nous ne nous bougeons pas assez vite», annonçait début avril 2014 le lancement d'une application plutôt disruptive pour un groupe à la culture papier bicentenaire, «NYT Now». Une application qui donne accès, moyennant 7,99 dollars par mois, à certains articles du New York Times choisis par une équipe de 6 éditeurs en charge de l'application, 7 jours par semaine. Egalement inclus, un onglet de curation d'autres publications, «Our Picks», renvoyant vers des articles externes au quotidien. L'ambition est alors double : séduire une cible plus jeune omniprésente sur ce canal et réussir à jeter les bases d'un business model pérenne sur mobile.

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