GfK identifie le «connecté» comme bouffée d’oxygène pour le marché français des biens techniques

Avec -2,5% d’évolution du CA des biens techniques en 2014, la France est à la traîne par rapport au rythme mondial (+1%) et européen (-0,5%). En comparaison, l’Espagne gagne +3%. 400 M€ ont été perdus par le marché auxquels s’ajouteront 500 M€ (-3%) prévus par GfK en 2015 dans le bilan que l’institut établit chaque année pour les ventes des biens technologiques.
Dans ce contexte, les segments en croissance sont liés par le «connecté» au sens large (biens techniques, wearables, santé, maison intelligente, voiture, jouets) : 2 milliards d’objets connectés se vendront entre 2015 et 2020 estime GfK. En 2014, les nouveaux marchés connectés ont doublé, même s’ils ne pèsent qu’1% du marché global à 150 M€.

Au niveau des biens, le parc actif des écrans mobiles connectés est estimé à 80 millions d’unités en France avec une majorité de smartphones.

 
Le marché de la téléphonie reste stable mais les smartphones continuent à connaître une croissance à 2 chiffres avec 18,2 M€ de CA en 2014 et 20,5 M€ prévus en 2015.
Les tendances fortes sur ce marché indiquent une progression de la taille de l’écran. Les écrans de 4,5 et 5 pouces représentent 44% du CA et leur part de marché a gagné plus de 10pts en un an.

Les ventes d’appareils seuls (hors carte SIM) ont progressé de +15pts en 2014 pour atteindre une part de marché de 41%. Elle est de 80% en retail.
Côté IT mobile, 10 millions d’unités ont été vendues dont près de 2/3 de tablettes et 1/3 de PC portables. GfK observe également un retournement du marché des tablettes en baisse à partir du T3 mais le marché tendrait à conserver son potentiel pour rester au-dessus des notebooks et tablets PC en pleine croissance (x2,5 en un an).

Sur les wearables, si le marché est «balbutiant», il a démarré autour du poignet avec les montres ou les bracelets, le reste étant encore au stade du développement. 640 000 consommateurs ont été séduits dès cette année. La montre connectée semble le marché le plus prometteur. Pour 2015, le marché français pourrait écouler quelque 1,8 million de produits wearable sur les seules montres et traqueurs.