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Le projet de loi numérique sur les bancs de l’Assemblée

Le projet de loi numérique sur les bancs de l’Assemblée
Prenant appui sur les règlements européens sur les services numériques et les marchés numériques (DSA et DMA), il se propose de réguler le « far west » d'Internet.

Cyberharcèlement, arnaques sur internet, propos haineux, accessibilité des sites pornographiques aux mineurs… autant de maux contre lesquels le projet de loi visant à sécuriser l’espace numérique (SREN) entend lutter dans une démarche a priori consensuelle mais qui suscite l’inquiétude des oppositions pour les libertés publiques.

Prenant appui sur les règlements européens sur les services numériques et les marchés numériques (DSA et DMA), il se propose de réguler le « far west » d’Internet, comme le dit le rapporteur général du texte, le député Paul Midy (Renaissance).

Pour ce faire, le projet de loi, dans la lignée du DSA, « donne des devoirs de modération aux grandes plateformes de réseaux sociaux beaucoup plus importants qu’aujourd’hui » ; il crée une « peine de bannissement des réseaux sociaux » pour les cyberharceleurs et propose d’instaurer des « amendes » pour les auteurs de discours haineux ; il donne la possibilité à une autorité administrative de bloquer les sites pornographiques n’empêchant pas les mineurs d’accéder à leur contenu.

Le texte propose aussi de réglementer le cloud pour permettre davantage de concurrence parmi les fournisseurs d’infrastructure et de services informatiques, ou d’encadrer le lancement à titre expérimental de jeux à objets numériques monétisables.

Il pourrait également accueillir des éléments du plan de lutte contre le harcèlement scolaire (confiscation du téléphone portable, bannissement des réseaux dans le cadre d’un contrôle judiciaire).

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