L’IAB France publie un baromètre sur les métiers du marketing et de la communication numérique

Analytique, technique, créativité, interface consommateur et management/organisation sont les cinq domaines de compétences clés requis au sein des métiers de la communication et du marketing. C'est ce qui ressort des résultats du baromètre de l'IAB France sur les métiers et les compétences en communication et marketing dans un contexte de transformation digitale, présentés lors des tech.days de Microsoft. Quatre compétences sont jugées essentielles et doivent faire l’objet de formation régulière : la gestion de projet, les leviers de performance, la maîtrise des outils d’analyse et le social media. «Les compétences doivent évoluer au même rythme que la technologie, à une cadence parfois soutenue, pour pouvoir saisir toutes les opportunités du marché», estime David Lacombled, Président de l’IAB France.
Pour rester en pointe de leur expertise, les marketeurs et communicants doivent désormais intégrer trois dimensions fondatrices de la transformation numérique : la technicité (connaissance des outils, jargon…), la temporalité (temps réel et deadline), et le ciblage (du comportemental au one-to-one). «Le temps réel est désormais au cœur des métiers de la communication et du marketing car les outils et les modes d’achat, notamment programmatiques, le permettent, ainsi que la qualité de la data», analyse Erik-Marie Bion, Directeur de la division Advertising & Online de Microsoft France.
Le baromètre propose également un classement des métiers en fonction de leurs spécificités et maturités.

Dix principaux métiers sont amenés à perdurer. Les secteurs de la data, du mobile et de l’e-crm arrivent en tête.

L’étude a été réalisée par AddedValue, en association avec l’ACSEL (l’Association de l’économie numérique), le CPA (le Collectif de la performance et de l’acquisition), l’EFAP et le SNCD (le Syndicat national de la communication directe). Aquent, le Groupe La Poste et Microsoft en sont les sponsors. Pour réaliser ce baromètre, l’IAB a notamment réalisé une étude quantitative auprès de 400 répondants via un questionnaire en ligne (voir archive).