OpenAI a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le retour à sa tête de son cofondateur Sam Altman, quelques jours après son limogeage de la start-up créatrice de ChatGPT.
Selon une lettre publiée par plusieurs médias américains, près de 700 des 770 salariés d’OpenAI ont menacé de démissionner si Sam Altman ne revenait pas.
Certaines marques menacées
Si les rebondissements du week-end ont directement concerné OpenAI, chez les marques, les yeux sont rivés sur ChatGPT, notamment ses API et plug-ins.
À l’instar de nombreuses marques engagées auprès de la start-up californienne, Coca-Cola (par le biais du cabinet de conseil « Bain »), Spotify, Discord, Snap ou encore Shopify utilisent les outils IA de la firme. L’une des applications en question est le GPT builder, arrivée sur le marché début novembre. Elle permet aux entreprises de développer leurs propres robots conversationnels, et d’automatiser certaines taches. Côté musique, c’est l’« AI DJ » de Spotify qui pourrait être mis à mal.
Si la technologie d’OpenAI est, à l’avenir, menacée ou mise à mal par la pagaille interne, l’addition pourrait s’avérer élevée pour la start-up de la Silicon Valley. En effet, les marques clientes pourraient rapidement basculer d’un fournisseur comme OpenAI et son ChatGPT vers Google et Bard.
