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Servir le lieu ou s’en servir

Servir le lieu ou s’en servir

Les promesses d’un ailleurs projeté avec allure par Tommy Hilfiger, et bien réel, transportée sur un lowcost, l’ont emporté sur les transports fantasmés d’une fête qui n’a jamais eu lieu.
Le minimalisme a gagné sur les rêves déçus de bulles et de paillettes: le clin d’œil fashion-arty, original et évident, fut plus audible et percutant dans le dédale des départs et arrivées, que l’«artillerie» festive classique (même si plus récente dans ce pays) mais décevante, confinée et réduite au silence d’une cathédrale trop froide et désertée de ses fidèles-clients.
C’est sans conteste à Tommy Hilfiger que revient la palme de la Célébration. Et de la générosité.

Pour l’architecte américain Daniel Libeskind, «l’architecture est une histoire, racontée au travers de ses matériaux bruts (…), une confrontation avec nos propres sens, c’est une lutte avec nos émotions».
En étant de passage dans ces espaces «trop grands pour nous», les marques doivent d’autant plus chercher à tisser ce lien, si éphémère soit-il, pour nous émouvoir. Il leur faut alors choisir entre, servir le lieu, ou (plutôt) s’en servir.
 

* Laure de Carayon intervient sur les contenus de marques depuis 2002. Elle est consultante, productrice et speaker Brand Content. Elle fut notamment directrice conseil de Granit Productions, structure de production déléguée de programmes courts TV (Carat).
twitter.com/laure2carayon[email protected]

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