Ni tout à fait agence, ni tout à fait régie, la société Unruly se déploie dans le monde autour d’une ligne directrice : commercialiser aux agences médias l’exposition et la viralité des vidéos publicitaires. La société propose à ses clients la mise en place des vidéos dans un player dédié et leur diffusion dans différents réseaux sélectionnés en fonction des besoins et objectifs du client. Le ticket d’entrée se situe «autour de 10 000 €».
D’origine britannique, la société Unruly a ouvert son premier bureau hors UK en France en 2010 avec Dorota Smaggia à sa tête et comptera bientôt 13 bureaux dans le monde. A la base de l’expertise de la société, le «Viral Video Chart» d’Unruly, qui a tracké plus de 300 milliards de vidéos en ligne depuis son lancement en 2006 et qui dispose de toutes les datas liées aux fréquentations de la vidéo ou à leur viralisation.
Afin de renforcer son expertise, Unruly vient d’ouvrir à Londres un Social Video Lab, un centre de recherche et développement dédié à la vidéo sociale. «Les effets ne sont pas vraiment différents quand on partage une vidéo commerciale ou non commerciale. Avec le laboratoire, nous avons voulu mettre à disposition des agences et des annonceurs des outils pour leur permettre de maximiser le retour sur investissement des campagnes, en testant les vidéos avant diffusion et, éventuellement, en les faisant évoluer pour mieux répondre aux objectifs : branding, notoriété, création de trafic, partageabilité…», indique Dorota Smaggia. Pour le moment situé à Londres, ce Social Video Lab peut être utilisé par les différents bureaux d’Unruly dans le monde. Dorota Smaggia aimerait pourtant lancer un Social Video Lab à Paris «au plus vite», peut-être avant la fin de l’année.
