Les dernières prévisions publiées par Forrester sur les dépenses technologiques font état d’une diminution de 1,1% sur le marché français en 2013, pour atteindre 70 milliards d’euros. En Europe, l’institut prévoit une baisse des achats technologiques en valeur de 1,7% en 2013 en Europe et une croissance dans le monde de 2,3%. Les prévisions de Forrester tablent toutefois sur une reprise en 2014 avec une croissance de 3% des achats TIC en France, 3,9% en Europe et 5,4% au niveau mondial.
En France, cette baisse est notamment le fait des équipements de communication, de l’IT outsourcing et des services de télécommunications qui vont diminuer de 3 à 5%. En revanche, les logiciels (+2%), les consultants informatiques (stables) et les ordinateurs (-1%) s’en sortent mieux. Andrew Bartels, analyste chez Forrester, note que «la combinaison d’une faible croissance économique, de faibles taux d'investissement technologiques, et d’un retard dans l’adoption des nouvelles technologies expliquera le déclin du marché français technologique en 2013».
Les données Forrsights de Forrester indiquent que les entreprises françaises consacrent 13% de leur budget TIC total à leurs prestataires, contre 10% des entreprises allemandes et 8% des anglaises. En moyenne, 13% des budgets informatiques en France vont aux logiciels. Les parts dévolues à l'équipement (16%), aux services de télécommunications (11%) et aux services informatiques tiers (10%) sont équivalentes à celles en Allemagne et au Royaume-Uni. L'adoption des technologies de pointe par les entreprises françaises est en retard par rapport à l'Allemagne, mais reste semblable au Royaume-Uni. Seulement 63% des entreprises françaises adoptent les technologies mobiles, contre 74% des entreprises allemandes et 63% des entreprises anglaises ; 41% des entreprises françaises utilisent le Smart Computing, alors qu’elles sont moins de 55% des entreprises allemandes. 42% des entreprises françaises profitent des solutions cloud, presque autant que les 45% des entreprises allemandes, et bien au-dessus des 34% des entreprises britanniques.
En Europe, le Royaume-Uni et l’Allemagne s’en sortent mieux.
