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Les réseaux sociaux assouplissent la modération des contenus malgré l’approche de plusieurs élections dans le monde

Les réseaux sociaux assouplissent la modération des contenus malgré l’approche de plusieurs élections dans le monde
YouTube (Google) a déclaré qu'il cesserait de supprimer les contenus qui prétendent à tort que l'élection présidentielle américaine de 2020 a été entachée de « fraudes, d'erreurs ou de pépins » - Crédit : DR

Avec la saison électorale américaine qui approche, et un probable déluge de désinformation en ligne, la tendance récente des grandes plateformes à rendre leur modération des contenus moins sévère inquiète les associations.

« Les réseaux sociaux ne sont pas prêts pour le tsunami électoral de 2024 », a déclaré l’ONG Global Coalition for Tech Justice dans un rapport publié ce mois-ci.

Outre les élections américaines, les chercheurs notent que plus de 50 élections majeures vont avoir lieu dans le monde l’année prochaine, en Inde, en Afrique et dans l’Union européenne.

Chez YouTube

Toutefois, entre la situation économique défavorable, marquée par une inflation hors norme et des plans sociaux, et un climat politique hostile, les géants numériques américains font preuve d’une certaine lassitude à l’idée d’être les shérifs du Far West de l’internet.

En juin, YouTube (Google) a déclaré qu’il cesserait de supprimer les contenus qui prétendent à tort que l’élection présidentielle américaine de 2020 a été entachée de « fraudes, d’erreurs ou de pépins ».

YouTube a justifié son action en déclarant que la suppression de ces propos pouvait avoir « pour conséquence involontaire de restreindre le discours politique ».

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Du côté de X

Sous la houlette d’Elon Musk, X a de son côté largement assoupli la modération des contenus.

Le réseau social a surtout laissé revenir de nombreuses personnalités auparavant bannies pour avoir enfreint les règles de la plateforme sur la désinformation et l’incitation à la violence, notamment Donald Trump. Le mois dernier, il a en outre décidé d’autoriser les publicités politiques payantes des candidats et des partis politiques américains.

Et pour Facebook

Pendant des années, l’algorithme de Facebook a automatiquement relégué en bas de page les articles signalés comme faux ou trompeurs par l’un des partenaires extérieurs de la plateforme chargés de la vérification des faits, dont l’AFP.

Mais le réseau social a récemment donné aux utilisateurs américains plus de pouvoir sur l’algorithme, pour choisir quels contenus ils veulent voir en priorité.

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