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TF1 accélère sur la VOD avec TF1+

TF1 accélère sur la VOD avec TF1+
TF1 souhaite que TF1+ devienne un réflexe, comme pour Netflix.

TF1 a détaillé hier les contours de TF1+, sa nouvelle plateforme de streaming gratuite qui sera lancée le 8 janvier, avec l’ambition de devenir « la destination de référence » en matière de vidéo à la demande financée par la publicité.

Le groupe TF1 avait annoncé cet été, un plan d’économie devant lui permettre d’économiser plus de 40 millions d’euros à partir de 2025 et a resserré les coûts de ses programmes, afin de compenser la baisse du marché publicitaire. Ce plan, explique le PDG du groupe TF1, Rodolphe Belmer, « permet de financer TF1+ à marge constante ».

L’information tambour battant

La nouvelle plateforme, qui remplacera à terme MyTF1, accordera une plus grande place à l’information avec notamment « Top info », un nouveau format « pensé pour le streaming », qui décryptera chaque jour cinq sujets d’actualité en quelques minutes, a fait valoir Rodolphe Belmer.

D’ailleurs, le 8 janvier, TF1 lance « Bonjour ! », sa nouvelle matinale avec Bruce Toussaint. Hasard du calendrier ? Sûrement pas. « L’information et le divertissement, sont les deux piliers de la plateforme », poursuit le PDG de la chaîne.

 

Elle proposera notamment 200 séries visibles « en intégralité à chaque instant », comme « HPI » ou « Panda », les derniers succès maison, des acquisitions étrangères, comme « Poker Face », inédite en France, ou encore des séries animées (« Naruto », « Miraculous »).

S’y ajoutent « 80 marques de divertissement », comme « Koh-Lanta », plus de « 200 grands films familiaux » dont « Le Hobbit » et autant de téléfilms.

Soit une offre totale de 15 000 heures de programmes, inférieure à ce que propose le géant Netflix (« 40 000 heures ») mais équivalente aux catalogues de Disney+ et Prime Video (Amazon), selon Rodolphe Belmer.

TF1+ veut prendre une plus grande place dans la vie des Français

Pour faire du recours à TF1+ un réflexe, là où MyTF1 sert davantage d’offre « complémentaire de rattrapage », le groupe a mis au point « deux innovations fortes » pour aider à la « maîtrise du temps », chère aux consommateurs. Si aujourd’hui, ces derniers passent 3h par mois sur la plateforme, contre 20h sur Netflix (source TF1), la plateforme ambitionne de multiplier le nombre d’heures passées sur celle-ci.

La première, testée à l’occasion du Mondial de rugby cet automne et intitulée « top chrono », propose « des résumés de matchs sur mesure » en 5, 10 ou 15 minutes.

La seconde, « Synchro », est présentée comme « le premier moteur de recommandation permettant de trouver en un clic le bon programme à regarder à plusieurs », en signalant les utilisateurs se trouvant devant l’écran au même moment, a expliqué Rodolphe Belmer.

Surtout, les programmes, actuellement visibles pendant sept jours après leur diffusion à l’antenne, seront accessibles de 30 jours à 48 mois selon les cas. « Les contenus diffusés en TV seront disponibles immédiatement sur la plateforme, en replay », précise Claire Basini, directrice générale adjointe en charge des activités BtoC.

Et la publicité dans tout ça ?

Qui dit gratuit, dit publicité. Ces dernières seront intégrées avant (sauf pour les contenus inférieurs à 15 minutes) et pendant les programmes.

Les téléspectateurs qui ne souhaitent pas de pub pourront se tourner vers un abonnement à 5,99 euros par mois (59,99 euros par an), qui remplacera l’actuel abonnement à MyTF1 Max, de 4,99 euros par mois.

Le coût au CPM devrait rester inchangé par rapport à MyTF1 (15 euros du CPM vs 5 euros en linéaire). Toutefois, TF1+ prévoit une offre signature en mono preroll sur les dix programmes les plus regardés sur la plateforme, avec un CPM qui pourrait, naturellement, s’avérer plus élevé.

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